La collection d’antiquités orientales du musée provient essentiellement du legs que fît l’Abbé Henri de Genouillac (1881-1940), assyriologue, au musée d’archéologie de sa ville natale en 1940.
De ses voyages en Mésopotamie (notamment dans le cadre de missions archéologiques à Kish et Tello), il rapporta une collection personnelle acquise sur le marché de l’art.
Deux axes majeurs se dégagent de sa collection : elle illustre les hautes époques de l’histoire mésopotamienne (civilisation sumérienne) et l’intérêt de Genouillac pour l’épigraphie.
Enfin, il s’agit d’objets de dimensions restreintes et très caractéristiques des productions orientales.
Au sein de la collection Genouillac, la glyptique et les documents épigraphiques constituent la part la plus importante : 113 sceaux-cylindres et cachets, 5 empreintes et quelques 200 tablettes et/ou enveloppes inscrites.
Cette prédominance des éléments inscrits témoigne bien de son goût initial pour l’épigraphie et de sa maîtrise parfaite de ces graphies anciennes. A moins de 30 ans, il publiait déjà un premier recueil épigraphique, Les Tablettes sumériennes archaïques, en 1909.
© Photo Yohann Deslandes